dimanche 4 mai 2008

Au commencement étaient les mots...



1è album... 12 titres et un bonus...
Chansons à boire ses larmes jusqu'à plus sel...

Dès les premières notes, le ton est donné, l'air est lancé.

Ce premier disque que nous offre l'artiste sent le vécu, le désespoir et l'envie de vivre.
On s'enivre de ses langueurs.


Musette, l'accordéon ? Je l'entends plutôt sensuel et langoureux.
Rock, la basse et la batterie ? Ils rythment avec justesse les battements de nos coeurs.
Et les guitares ? Elles donnent la vie et le ton de l'album.
Et le chanteur ? Il nous balance en pleine figure son talent et ses mots si bien dits de cette voix déjà si reconnaissable... Si grave et profonde.

Les sillons de cet album respirent le vécu, la vie qui fait mal, les femmes qui donnent envie de vivre, les amis qui partent trop loin, les bistrots où l'on pouvait griller une cigarette, les petits matins quand la vie reprend peu à peu ses droits sur la nuit...
Les amours prennent beaucoup de place dans cet album... Souvent malheureux, mal compris, parfois tendres...
Et au milieu un petit bijou... Un dimanche qui sombre douloureusement dans la désuétude de l'ennui.

On se sent comme chez soi dans cet album. On déteste ce patron aux mains blanches, on aime cette Vénus crépusculaire amatrice de lait-rhum un peu amer et on se prend à tendre les poubelles à celle que l'on quitte...

Entre humour et humeur, Jamait parvient à imposer son style au fil des vers et l'on adore !


Si je devais donner une couleur d'ensemble à cet album, je dirai qu'il sent bon l'automne quand les feuilles jaunissent et que la pluie se dispute le ciel au soleil...



liste des chansons :
1. La fleur de l'âge
2. Adieu à jamais
3. Le bar de l'univers
4. C'est pas la peine
5. Dimanche (caresse moi)
6. Y en a qui...
7. C'est l'heure
8. Reste
9. Et je bois
10. Dis quand reviendras-tu ?
11. Sans façon
12. Ok, tu t'en vas
13. L'amer

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