lundi 21 septembre 2009

Je reviens...


Je reviens… Je reviens d’un concert… Un petit lieu de nulle part au-delà d’une frontière… Je reviens d’un concert en dehors du temps quotidien…
Le théâtre de La Tour de Rive, c’est la promesse d’un ailleurs qui pour une soirée va nous faire chanter, c’est des sourires à peine la porte passée, c’est des amis retrouvés pour le meilleur et bien plus encore !
Quand Jamait rencontre Sarclo, on passe une frontière irréelle. Celle d’un univers où la chanson est pleine et entière. Une frontière où la musique, les textes et l’émotion ne font plus qu’un pour nous donner le sentiment que l’avenir sera beau…

Je suis partie pour un soir en Suisse… J’y ai croisé des gens heureux d’être là, des artistes qui nous ont donné leur âme sur scène… J’avais à nouveau les pieds et le cœur dans cet univers qui est mien, cet espace hors du temps dans lequel je me sens chez moi…

Il n’y a pas de frontière dans ces moments là… Juste un endroit où l’on se sent bien, protégé des mauvaises rencontres, de la vie qui courre trop vite, de la pluie qui coule sur nos joues, du soleil qui nous brûle les ailes…
Il n’y pas de frontière, juste un endroit où l’on se sent enfin chez soi !

Et chez moi, Sarclo et Jamait ont rit sur scène, ont fait naître dans les veines de leur public des émotions brutes, à fleur de cœur, des émotions toutes plus belles les unes que les autres…

De chansons en fous rires, la soirée s’avance… Sur la scène les projecteurs s’éteignent… Dans la salle les langues se délient… On prend le temps d’un verre, d’une discussion, d’une rencontre fortuite…
Et les artistes de rejoindre tout ce petit monde, pour un soir réuni avant que le jour ne vienne sonner le glas de ces instants informels.
Sarclo prend ses guitares et continue de nous offrir sa voix et ses textes… Yves Jamait est là qui discute, prend le pli des photos et sourit en regardant son ami et néanmoins confrère Sarclo… Quand l’artiste redevient fan… On n’a jamais fini d’aimer et d’être un enfant… Les yeux plein d’étoiles, le cœur dans les étoiles…

La soirée finie, la route est là qui nous attend… Elle est tortueuse, infinie, noire et pourtant pleine de surprise… On y traverse une frontière qui prend la forme d’un vieux pont, on y croise un chamois que la nuit n’arrête pas, on y roule en repensant aux moments qui viennent de s’effriter… On a le cœur léger… Le cœur qui s’envole, l’esprit qui s’emballe… A quand la prochaine fois ?

Reste les souvenirs et les photos… A vous de vivre aussi ces instants au travers de mon regard, au-delà de mon regard…



Les grands voyageurs laissent dans le cœur des ardoises… Les grands voyageurs…
A. Bashung.

5 commentaires:

marYse a dit…

OUI c'est tout ça l'univers de Jamait et plus certainement encore... et c'est celui que tu m'as fait découvrir...Merci Natacha !

Anonyme a dit…

haaaaa...Quand les mots accopagnent les photos !
Merci .

Rita

Anonyme a dit…

Une soirée vécue dans la quatrième dimension et joliment narrée !
Jupon

La Buissonnière a dit…

Whaaaaaou !
Sarclo, Jamait, Daniel...et toi ! Quelle chance ;-)

Yannick

Anonyme a dit…

Ho il y avis longtemps que je n'avais eu l'immense plaisir de te lire Nat, merci

Olivier