dimanche 17 mai 2009

Flow... tout simplement...

"WOUHAAAWOU !!!" pourrait résumer à merveille ce concert de Flow !
C'est une sacrée claque scénique que je me suis prise ce vendredi 15 mai à Dijon... Un de ces concerts à vous couper le souffle dès les premières notes !

D'habitude les chanteuses, ce n'est pas ce que je préfère... Même lorsque j'aime bien, il y a toujours un petit quelque chose qui me manque... Comme si toutes ces demoiselles talentueuses étaient trop lisses, trop parfaites, trop dans leur image de jeune fille un peu perdue, un peu fragile...
En bordure de toutes ces voix connues, il y a Flow. Déjà le CD me plaisait de par les thèmes abordés mais aussi par la musique et la voix de la chanteuse.
C'est donc impatiemment que j'attendais la scène !

Et le jour de la scène est arrivé... A aucun moment je ne fus déçue... Trouvant ce soir là, un concert à la hauteur de mes espérances, et bien plus encore !
Pendant plus d'une heure trente, Flow a tenu la scène avec toutes ses tripes, ses blessures, sa rage d'un monde qui dérive...
Aucune concession envers celles et ceux qui font profit du malheur, qui tirent partie des dérapages de la société.
Flow n'a pas peur des mots et nous les offre à sa manière : rageuse et généreuse.

Le jeu de scène est de haut vol. Flow interprète ses textes avec force. Elle se donne sans compter, s'oublie pour mieux nous faire partager ses coups de gueule et ses coups de foudre.
Pfff, les mots me manquent tant Flow m'a bluffée sur scène !
J'ai eu beau écouter le CD sans relâche, dénicher une multitude de vidéos sur le net... Tout cela ne m'a pas préparé à autant de talent !

Il y avait aussi beaucoup de nouvelles chansons lors de ce concert. Des chansons fidèles à celles du premier album, et peut-être même encore plus plaisantes... Faudrait les réentendre, faudra trouver une autre scène !
Et inutile de dire que j'ai hâte de revoir Flow en concert... Des concerts de cette qualité, il nous en faudrait plus, pour se sentir vivants ! Des claques comme celle-ci, je ne dis pas non tant j'ai passé un véritable moment de bonheur !
Juste... Flow est à fleur de peau, écorchée, et n'a pas peur de chanter sur scène ses maux peu communs...
Mais il faut bien une fin... Une fin pour mieux attendre la prochaine fois...








lundi 11 mai 2009

Conte à rebours

Un dernier applaudissement, un dernier souffle et les lumières de la scène s’éteignent de concert. Toutes les lumières hormis cette petite flamme, là, au fond de mon cœur…
Le concert est bel et bien fini. Le concert était beau !

Juste avant, il y avait les rappels, la joie du public, les applaudissements qui disent que l’on aime. Et il y avait aussi ma petite personne, toute heureuse de partager ce moment de joie avec des amies.

Encore avant, il y avait le concert ! K en solo, K en Suisse (oui en ce moment, je suis très passeuse de frontières…). Un concert formidable où se sont mêlés les mots qui font rire et les maux qui font pleurer. Je m’y suis délectée de mille plaisirs à revoir K sur scène !
C’est fidèle à moi-même que je me suis retrouvée à ressentir une fois encore ces palpitations d’un cœur qui bat trop vite mais qui bat vraiment.
Ressentir la vie qui chante, là, dans mes veines parce que les accords de guitare et les touches du piano tracent les partitions d’une histoire qui m’emplit de soleil.
Oublier pour quelques instants la course effrénée du quotidien et ses chemins caillouteux, prendre le temps de marcher sur le bas côté et emplir ses poumons des airs tendres et plein d’espoirs de K.
Et surtout, surtout, ouvrir bien grand ses oreilles pour que la musique parvienne directement au cœur.
Il est étrange de voir combien un concert peut accélérer le temps, voir comment ces instants passent trop vite !
Au milieu, il y a les lumières qui s’éteignent et le concert qui commence.
Il y a ces secondes magiques où les premières notes au piano entament « L’amour dans la rue ».
Il y a ma certitude d’être au bon endroit en cet instant précis.
Les premiers applaudissements me disent que la soirée commence et sous une bonne étoile… Peut-être une de ces étoiles qui restera et m’accompagnera ?

Avant même le concert, il y a eu ces instants partagés à la terrasse d’un café ou bien encore l’attente devant la salle, sublimée par des rencontres amicales !

Juste avant l'arrivée, il ya eu les instants comiques dont seule j'ai le lourd secret : Comment ? Comment ai-je pu me prendre un coup de soleil quand celui-ci commence seulement à briller ? Comment ai-je pu me prendre un coup de tonerre aussi fort et me retrouver ainsi sous un déluge digne de Noé entre deux montagnes suisses !
Si je remonte encore le temps, je me retrouve chez moi. Impatiemment, je prépare ce départ pour la Suisse toute proche, pour un concert que je sais d’avance réussi.
Il y a moi qui me regarde dans une glace et trouve que j’ai grandi de quelques centimètres… Peut-être parce que je viens d’écouter Morice Benin me chanter : « Plus tu es heureux, mieux t’acceptes les autres, c’est pas question d’orgueil, c’est question de repos. Si t’as envie de vivre, tu décourbes ton dos. »













En fait, dans toute cette histoire, la fin n'est que le commencement...