lundi 11 mai 2009

Conte à rebours

Un dernier applaudissement, un dernier souffle et les lumières de la scène s’éteignent de concert. Toutes les lumières hormis cette petite flamme, là, au fond de mon cœur…
Le concert est bel et bien fini. Le concert était beau !

Juste avant, il y avait les rappels, la joie du public, les applaudissements qui disent que l’on aime. Et il y avait aussi ma petite personne, toute heureuse de partager ce moment de joie avec des amies.

Encore avant, il y avait le concert ! K en solo, K en Suisse (oui en ce moment, je suis très passeuse de frontières…). Un concert formidable où se sont mêlés les mots qui font rire et les maux qui font pleurer. Je m’y suis délectée de mille plaisirs à revoir K sur scène !
C’est fidèle à moi-même que je me suis retrouvée à ressentir une fois encore ces palpitations d’un cœur qui bat trop vite mais qui bat vraiment.
Ressentir la vie qui chante, là, dans mes veines parce que les accords de guitare et les touches du piano tracent les partitions d’une histoire qui m’emplit de soleil.
Oublier pour quelques instants la course effrénée du quotidien et ses chemins caillouteux, prendre le temps de marcher sur le bas côté et emplir ses poumons des airs tendres et plein d’espoirs de K.
Et surtout, surtout, ouvrir bien grand ses oreilles pour que la musique parvienne directement au cœur.
Il est étrange de voir combien un concert peut accélérer le temps, voir comment ces instants passent trop vite !
Au milieu, il y a les lumières qui s’éteignent et le concert qui commence.
Il y a ces secondes magiques où les premières notes au piano entament « L’amour dans la rue ».
Il y a ma certitude d’être au bon endroit en cet instant précis.
Les premiers applaudissements me disent que la soirée commence et sous une bonne étoile… Peut-être une de ces étoiles qui restera et m’accompagnera ?

Avant même le concert, il y a eu ces instants partagés à la terrasse d’un café ou bien encore l’attente devant la salle, sublimée par des rencontres amicales !

Juste avant l'arrivée, il ya eu les instants comiques dont seule j'ai le lourd secret : Comment ? Comment ai-je pu me prendre un coup de soleil quand celui-ci commence seulement à briller ? Comment ai-je pu me prendre un coup de tonerre aussi fort et me retrouver ainsi sous un déluge digne de Noé entre deux montagnes suisses !
Si je remonte encore le temps, je me retrouve chez moi. Impatiemment, je prépare ce départ pour la Suisse toute proche, pour un concert que je sais d’avance réussi.
Il y a moi qui me regarde dans une glace et trouve que j’ai grandi de quelques centimètres… Peut-être parce que je viens d’écouter Morice Benin me chanter : « Plus tu es heureux, mieux t’acceptes les autres, c’est pas question d’orgueil, c’est question de repos. Si t’as envie de vivre, tu décourbes ton dos. »













En fait, dans toute cette histoire, la fin n'est que le commencement...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Hello,

toujours aussi bien retranscrit et plaisant à lire et à voir, en tout cas ça donne envie :-).
Joe